Aéroports en France : une nouvelle technologie fait l’unanimité

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Actualités Une nouvelle technologie révolutionnaire est en train de changer la façon dont nous voyageons dans les aéroports en France. Il s’agit de la reconnaissance faciale, une innovation qui semble faire l’unanimité parmi les voyageurs et les responsables aéroportuaires.

Imaginez un monde où vous n’avez plus besoin de sortir votre pièce d’identité pour embarquer dans un avion. Eh bien, cette vision est devenue réalité à l’aéroport de Lyon pour certains vols, et les retours sont incroyablement positifs. Il vous suffit de quelques secondes devant une borne à l’aéroport ou même directement sur votre téléphone depuis chez vous, et c’est parti ! Fini les tracas liés à l’enregistrement avec une pièce d’identité, ou à la présentation de celle-ci à l’aéroport. Tout cela se fait désormais grâce à des logiciels de reconnaissance faciale, et il vous suffit de vous pré-enregistrer avec votre smartphone pour passer les contrôles de sécurité ou la dépose de bagages.

Cette technologie a été testée non seulement à Lyon, mais aussi à l’aéroport de Paris Charles-De-Gaulle, avec des résultats prometteurs. Ludovic Gas, directeur des opérations à l’aéroport de Lyon, exprime son enthousiasme : « Ça marche ! Sur l’ensemble du parcours passager et notamment sur toute la partie embarquement, c’est exactement le même système qu’ici. L’idée est simple : le passager, sans tracas, les mains dans les poches, peut accéder à l’avion sans avoir à sortir ses papiers. La reconnaissance faciale lui ouvre les portes, facilitant ainsi son expérience de voyage.

Pour le moment, l’expérimentation de cette nouvelle technologie est limitée à l’aéroport Saint-Exupéry, un des plus grands aéroports de France, avec seulement deux à quatre vols par jour en moyenne, desservis par trois compagnies aériennes : Transavia, Air Corsica et la TAP, offrant une variété de destinations en Europe. Cependant, d’autres compagnies aériennes manifestent un intérêt croissant pour la mise en place de ce service.

Sur le plan technique, l’aviation civile supervise de près ces expérimentations, tandis que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) s’assure du traitement des données personnelles.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, avec environ 30 000 passagers ayant déjà utilisé ce système depuis le début de l’expérimentation. L’aéroport de Lyon rapporte une satisfaction client exceptionnelle, avec une note de 4,9 sur 5. L’avantage le plus notable de cette innovation est la rapidité. Plus besoin de perdre du temps à chercher sa carte d’embarquement, à vérifier la concordance entre la carte et la pièce d’identité. Cela permet de fluidifier le parcours des passagers, tout en améliorant les performances opérationnelles de l’aéroport et des compagnies aériennes, en réduisant les temps d’embarquement.

Cependant, la question demeure : jusqu’où cette technologie de reconnaissance faciale se développera-t-elle ? À Lyon, on reste prudent. Pour le moment, seuls les vols au sein de l’Union européenne sont éligibles. Au-delà de ces frontières, il faudra se conformer aux lois de chaque pays. De plus, il n’est pas encore possible de réaliser des achats au duty-free en utilisant la reconnaissance faciale, comme c’est le cas à Francfort.

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