Immigration – Algérie Visas et Voyages – Dans une récente vidéo publiée sur TikTok, une Algérienne résidant en France a été violemment insultée après avoir critiqué la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Face à cette avalanche d’insultes, la jeune fille a fini par perdre patience et a exprimé sa frustration.
La vidéo en question exposait les problèmes rencontrés par la jeune femme lors de ses voyages avec Air Algérie. Elle expliquait ses désagréments avec la compagnie et formulait des critiques constructives. Cependant, au lieu de susciter une discussion ou un débat, la publication a été accueillie par des centaines d’insultes.
» Vous savez c’est quoi le problème ? Sous prétexte qu’on a de la fierté, on n’accepte pas une critique qui se veut constructive. J’ai le droit de critiquer la compagnie Air Algérie. Mon but, ce n’est pas de critiquer l’Algérie en général. J’adore mon pays, j’y vais au moins 3 fois par an, j’ai toute ma famille là-bas. Je suis fière d’étre Algérienne. Mais, quand quelque chose ne va pas, on peut le dire c’est quoi le problème ? On dirait que quand je le dis j’insulte votre arbre généalogique. « , regrette l’Algérienne de France.
La protagoniste de la vidéo souligne donc que son intention n’était pas de critiquer l’Algérie en général, mais de partager son expérience avec Air Algérie. Elle insiste sur le fait qu’elle est fière d’être Algérienne, qu’elle se rend régulièrement dans son pays d’origine et qu’elle y a toute sa famille. Son seul but était de souligner les problèmes qu’elle a rencontrés avec la compagnie aérienne et de les voir améliorés.
Elle regrette que certaines personnes réagissent de manière agressive dès qu’une critique est émise. Elle affirme que la fierté nationale ne devrait pas empêcher la remise en question constructive des aspects qui pourraient être améliorés. Critiquer Air Algérie ne signifie pas dénigrer la nation algérienne dans son ensemble. Comme dans tous les pays, il y a des choses positives et des aspects qui nécessitent des améliorations, et il est légitime de les souligner.
La jeune femme exprime également sa déception face à la réaction de certains Algériens qui se sentent persécutés dès qu’une critique est formulée. Elle insiste sur le fait que ces critiques ne doivent pas être perçues comme une trahison envers le pays ou un alignement avec les intérêts français. Au contraire, elle appelle à considérer ces critiques de manière objective et à faire preuve d’ouverture d’esprit.
Elle conclut en lançant un appel à la réflexion pour ses compatriotes. Elle invite les Algériens à prendre en compte les critiques, à faire preuve de justice et à éviter d’adopter une attitude fermée. Accepter les critiques constructives permet d’identifier les problèmes et d’œuvrer ensemble à leur résolution, dans l’intérêt du pays et de ses citoyens.
https://www.tiktok.com/@ins_bka/video/7246053964154670363
Pour rappel, dans sa première vidéo dans laquelle elle a abordé de sa mésaventure avec le pavillon national, l’Algérienne explique qu’elle n’avait pas d’autre choix que de choisir Air Algérie pour son voyage de Tlemcen à Alger. Elle affirme ensuite avoir été contrainte d’attendre pendant cinq heures et demie (de 16h : heure de son arrivée à l’aéroport à 21h30) à l’aéroport de Tlemcen, alors que son vol était annoncé à l’heure, sans aucun retard apparent.
Après s’être enregistrée, la jeune femme a été informée que l’avion devant effectuer le vol Tlemcen-Alger faisait d’abord Paris-Tlemcen. Cependant, ledit vol a accusé du retard au départ de la France, et en toute logique, le vol suivant Tlemcen Alger allait forcément avoir du retard. À sa grande surprise, elle a découvert que l’avion n’avait pas encore quitté la France et qu’elle devrait attendre jusqu’à 21 heures pour le départ, soit trois heures de retard par rapport à l’horaire initial de 18 heures.
Dans sa vidéo, l’Algérienne de France s’emporte en demandant pourquoi Air Algérie n’avait pas annoncé le retard dès leur arrivée à l’aéroport. Elle suppose que la compagnie était déjà au courant du retard depuis 16 heures, ce qui aurait permis aux passagers de retourner chez eux plutôt que d’attendre cinq heures et demie à l’aéroport.
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