Algérie : le procès de l’assassinat du français Hervé Gourdel bientôt ouvert

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Faits divers – Le tribunal de Dar El Beida, sis dans la wilaya d’Alger, ouvrira prochainement le procès de l’assassinat du guide de montagne français Hervé Gourdel, qui avait eu lieu en 2014 en Algérie

En effet, le tribunal de Dar El Beida a programmé pour le 4 février prochain l’ouverture du procès de l’assassinat d’Hervé Gourdel qui avait eu lieu en 2014 en Algérie, selon ce qu’a indiqué l’AFP hier mardi. Selon la même source, une quinzaine de personnes sont impliquées dans ce dossier, dont cinq accompagnateurs du guide de montagne niçois. Ces derniers font notamment face à l’accusation d’avoir « hébergé un étranger sans autorisation », détaille la même source.

Les détails de cette affaire remontent, rappelons-le, au 22 septembre 2014. Hervé Gourdel, un guide de montagne français de 55 ans, est enlevé avec cinq de ses accompagnateurs dans les montagnes de la wilaya de Tizi-Ouzou en Kabylie. Ses ravisseurs, membres d’un groupe armé se réclamant de l’organisation État Islamique (EI) l’assassinent quelques jours plus tard. Dans une vidéo diffusée sur la plateforme YouTube, les ravisseurs d’Hervé Gourdel justifient leur crime par le refus de la France de cesser ses frappes contre l’EI en Irak.

Qui était Hervé Gourdel, la victime de l’assassinat dont le procès s’ouvrira le 4 février ?

Hervé Gourdel est né en 1959 à Nice, dans le Sud-Est de la France. Passionné de photographie et d’alpinisme, c’est dans ce dernier domaine qu’il choisit sa carrière professionnelle, en formant notamment des guides de montagne dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie. Son enlèvement, puis son assassinat en 2014 en Algérie, ont soulevé une vive émotion et plusieurs interrogations, au sujet notamment du rôle de ses accompagnateurs, qui avaient été accusés de complicité avec ses ravisseurs.

Le corps d’Hervé Gourdel avait été retrouvé par l’armée algérienne en 2015, soit une année après les faits, suite à des informations données par un terroriste capturé. Notons que l’armée algérienne avait déclaré, en 2016, qu’elle avait abattu presque tous les membres du groupe Jund Al Khilafa, auteur de l’enlèvement et de l’assassinat du ressortissant français. Le chef de ce groupe avait été abattu quelques mois après les faits, en décembre 2014. Dans le procès qui s’ouvrira le 4 février prochain, les mis en cause devront répondre des chefs d’accusation de création d’un groupe terroriste armé, prise d’otage et assassinat avec préméditation.

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