Immigration – Algérie Visas et Voyages – Récemment promu, Yacine Benslimane est devenu le nouvel homme fort de la compagnie aérienne nationale. Suite à sa nomination au poste de PDG de la firme algérienne, ce dernier a immédiatement effectué un grand remaniement, s’attirant ainsi plusieurs réactions au sein de l’entreprise. En effet, après s’être attaqué d’abord à la direction, le nouveau président-directeur général d’Air Algérie s’est tourné vers les employés, notamment les pilotes.
Ainsi, Yacine Benslimane enchaîne avec un nouveau dossier, celui de mettre fin à des privilèges accordés à certains employés. Une tâche pas du tout facile, car celle-ci avait récemment engendré une menace de grève. En effet, pour alléger la charge financière de la compagnie qui se trouve déjà en difficulté, le PDG du pavillon national a décidé de retirer quelques privilèges accordés principalement aux pilotes et à leurs familles. Il est question de l’octroi de billets gratuits aux pilotes et à leurs proches.
Le communiqué du syndicat représentant des pilotes est revenu sur cette épineuse question de privilèges, dont bénéficient les pilotes du transporteur aérien national. « La plupart des pilotes Air Algérie ont le droit entre un et trois billets d’avion par an dont ils payent la moitié des prix en taxes dans les mêmes conditions que n’importe quel autre employé de l’entreprise. Cela représente moins que ce qui est offert chez les compagnies aériennes dans le monde », lit-on dans le communiqué du syndicat UGTA d’Air Algérie (NDLR : Union générale des travailleurs algériens).
Le syndicat d’Air Algérie a tenu à apporter encore plus de précisions vis-à-vis de ces privilèges. « Les avantages accordés aux pilotes d’Air Algérie sont très loin de ceux dont bénéficient les pilotes des autres compagnies. Seuls les pilotes avec 15 années d’ancienneté bénéficient d’un billet de voyage en première classe chez Air Algérie. Un avantage qui est également accordé à l’ensemble des cadres dirigeants d’Air Algérie. Nous avons rencontré le nouveau PDG. Les échanges étaient positifs dans la plupart des sujets abordés. Nous avons même évoqué certains de nos droits élémentaires dont nous ne jouissons plus depuis mars 2020. La réponse était positive également », a-t-il signalé.
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