Algérie actualité – Le dossier brûlant des compagnies aériennes privées en Algérie fait à nouveau surface, provoquant l’anticipation chez les investisseurs et l’attention des voyageurs. Le ministre des Transports, Mohamed El Habib Zahana, a remis le sujet sur la table lors de son intervention devant le Conseil de la nation le 25 janvier dernier, ravivant ainsi les espoirs d’une ouverture du marché.
Actuellement, le secteur du transport aérien et maritime de voyageurs en Algérie reste sous le monopole de l’État, dominé par Air Algérie pour le transport aérien et Algérie Ferries pour le transport maritime. Une situation critiquée par les professionnels du secteur, qui plaident en faveur d’une ouverture véritable du marché pour stimuler la concurrence et améliorer les services.
Malgré les intentions affichées par les autorités, y compris le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune en septembre 2022, aucune nouvelle compagnie aérienne ou maritime privée n’a vu le jour en Algérie plus d’un an et demi après l’instruction présidentielle. L’échec du projet low-cost, Fly WestAf Algérie, illustre les défis et les hésitations entourant le dossier des compagnies aériennes privées dans le pays.
Cependant, le ministre des Transports se veut optimiste, affirmant que des progrès sont en cours du côté du gouvernement. Lors de la présentation d’un texte de loi devant le Conseil de la nation, Mohamed El Habib Zahana a abordé le dossier de l’ouverture du transport aérien aux opérateurs privés. Il a souligné que cette ouverture s’est réalisée en vertu du décret exécutif de février 2000, fixant les conditions d’exploitation des services aériens, modifié en 2023.
Le ministre a également annoncé que quatre dossiers ont été déposés et sont actuellement en cours d’étude, laissant ainsi entrevoir une lueur d’espoir pour ceux qui attendent un changement significatif dans le paysage du transport aérien algérien. Toutefois, il n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les compagnies impliquées ou sur les étapes suivantes.
L’enjeu de l’ouverture du secteur du transport aérien en Algérie aux opérateurs privés reste crucial, non seulement pour répondre aux demandes croissantes des voyageurs mais également pour dynamiser l’économie en favorisant la concurrence. Les prochains mois seront déterminants pour savoir si ces déclarations ministérielles se traduiront par des actions concrètes, ou si le dossier des compagnies aériennes privées continuera à être enlisé dans un processus complexe. Les observateurs restent attentifs à l’évolution de cette situation qui impacte directement les acteurs du secteur et les voyageurs algériens en quête de solutions de transport diversifiées et efficaces.
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