Actualité politique – Le premier ministre français, Jean Castex se rendra bientôt en visite en Algérie. Ce dernier a en effet eu, hier lundi, un entretien téléphonique avec son homologue algérien Abdelaziz Djerad.
Les service du premier ministre algérien ont indiqué, dans un communiqué rendu public hier lundi, qu’Abdelaziz Djerad s’était entretenu au téléphone avec son homologue français Jean Castex. Les deux responsables ont ainsi évoqué plusieurs question d’intérêt commun entre la France et l’Algérie. Les premiers ministres des deux pays ont notamment souligné « leur volonté résolue à œuvrer pour l’édification d’un partenariat d’exception, prôné de part et d’autre, à même de renforcer la coopération algéro-française au bénéfice des deux pays, notamment en matière d’investissement et de transfert de technologies », lit-on dans ledit communiqué.
D’ailleurs, Jean Castex devrait bientôt se rendre en visite en Algérie, dans le cadre de la cinquième session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN). Les responsables deux deux pays ont ainsi souligné la nécessité « de faire de cette importante échéance un moment fort dans la consolidation, l’enrichissement et la diversification de la coopération entre les deux pays ».
Visite de Jean Castex en Algérie : le dossier des sans-papiers au menu ?
Par ailleurs, notons que la visite prochaine de Jean Castex en Algérie intervient dans un contexte particulier. Le dossier des sans-papiers algériens en France, qui est au cœur des relations entre les deux pays depuis de nombreuses années, devrait être évoqué au cours de cette visite. En plus de cette question, Jean Castex devrait également discuter de la coopération bilatérale en matière de sécurité, notamment dans la région du Sahel et en Libye.
Concernant le dossier des sans-papiers, rappelons d’ailleurs que celui-ci a été au menu de la dernière visite du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en Algérie. Le même responsable avait, pour rappel, remis aux autorités algériennes une liste de personnes fichées pour radicalisation en France, et que les autorités de l’Hexagone souhaitent renvoyer dans leur pays d’origine.
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