Diaspora algérienne – Un nouveau scandale a éclaté en France concernant la discrimination dont sont victimes les étudiants étrangers, dont les algériens.
Chaque année, des milliers d’étudiants algériens entament des démarches pour poursuivre leurs études à l’étranger. La France, où réside la plus importante communauté algérienne à l’étranger, est également la première destination de ces étudiants.
Outre la France, les étudiants algériens s’orientent également vers d’autres pays depuis quelques années. C’est entre autres le cas de la Turquie, de la Hongrie, de l’Ukraine ou encore de la Russie.
Étudiants algériens en France : nouveau scandale de discrimination
Dans ce sens, un nouveau scandale de discrimination a éclaté en France au sujet des étudiants étrangers, dont les algériens. Selon une étude citée par Le Parisien, lesdits étudiants auraient en effet moins de chance d’accéder à des formations de Master au sein des universités françaises.
« Les postulants en master avec des noms à consonance maghrébine obtiennent moins de réponses à leurs demandes d’information, en particulier dans les filières juridiques et scientifiques. », indique le même média français, qui précise que « les candidats d’origine maghrébine sont pénalisés dans leurs démarches ».
Toujours selon la même étude, réalisée par le Centre national français de recherche scientifique (CNRS), et menée par l’Université Gustave Eiffel, les différentes universités françaises répondraient plus aux étudiants d’origine française qu’à ceux qui portent des noms à consonnance maghrébine ou qui se déclarent en situation de handicap. « Le demandeur d’origine maghrébine n’obtient, lui, que 61,1 % de réponses positives. », indique Le Parisien.
« La proportion de masters discriminants est de 33,3 % dans les filières juridiques et de 21 % dans le domaine des sciences, technologies et de la santé », indique le même média français. L’étude précédemment mentionnée conclut également qu’ « alors que le débat public et les travaux de recherche sur les discriminations sont principalement focalisés sur le domaine de l’accès à l’emploi, le constat est que les discriminations prévalent bien avant l’insertion professionnelle, dans l’accès même à la formation ».
Notons que le sujet des discriminations dont sont victimes les étrangers, dont les algériens résidant en France, a également été abordé dans une autre étude qui s’est penchée il y a quelque temps sur le domaine de l’emploi. Les candidats portant des prénoms à consonnance Maghrébine doivent ainsi « envoyer en moyenne 1,5 fois plus de candidatures qu’une personne ayant le même profil mais dont le prénom et le nom sont à consonance française », indique cette étude réalisée par l’Institut des politiques publiques (IPP).
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