HLM en France : des Algériens risquent de se retrouver dehors

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Immigration – Algérie visas et voyages  La possibilité d’expulser des Algériens locataires de logements sociaux en France suite à des condamnations judiciaires suscite des préoccupations croissantes. Le gouvernement français, à travers les récentes déclarations de la secrétaire d’État chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, a clairement indiqué que « toute condamnation égale expulsion d’un logement social ». Cette politique signifie que les Algériens condamnés en France risquent de perdre leurs logements HLM.

Un homme qui avait été condamné à 12 mois de prison pour sa participation aux violences urbaines fin juin dans le Val-d’Oise a été expulsé de son logement social avec sa famille mercredi dernier. Cette décision d’expulsion est assumée par le gouvernement, comme l’a affirmé Sabrina Agresti-Roubache.

Après l’expulsion d’un individu impliqué dans les émeutes ainsi que sa famille de leur logement social à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), le gouvernement défend cette politique en déclarant : « Condamnation égale expulsion d’un logement social, ça ne me gêne pas », a déclaré la secrétaire d’État chargée de la Ville sur RMC, en invoquant « la tranquillité publique ».

Elle a poursuivi en disant : « Ils n’ont pas leur place dans un logement social, je n’ai pas de mal à l’assumer (…) Quand on est parent, on a une responsabilité. Quand on a des frères et des sœurs dont on doit s’occuper, on a une responsabilité de rester dans le cadre de la loi. »

L’homme avait été interpellé en flagrant délit lors des émeutes liées au décès de Nahel. Selon la maire de Deuil-la-Barre, où il résidait, cet homme est un « multirécidiviste ». L’opération d’expulsion, rendue publique sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DroitsEtDevoirs, a suscité de vives critiques.

Selon le préfet du Val-d’Oise, Philippe Court, la décision d’expulsion était liée au fait que cet individu avait participé au pillage d’un magasin. De plus, il a été mentionné que dans ce cas, il y avait déjà un motif d’expulsion préexistant, ce qui a conduit à accélérer l’exécution de la décision suite à la condamnation de l’homme pour sa participation aux émeutes.

Depuis la signature d’une convention entre le parquet de Pontoise, la préfecture du département et les bailleurs sociaux, le Val-d’Oise a la possibilité d’expulser de leur logement social des délinquants condamnés pour des infractions pénales. Au cours de l’année 2023, 30 familles ont été expulsées de leur logement social dans cette région en vertu de cette politique.

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