La compagnie aérienne française Transavia, populaire parmi les voyageurs algériens, semble préparer une mauvaise surprise en envisageant une nouvelle politique qui pourrait entraîner la facturation des bagages à main à bord de ses vols. Cette décision, inspirée par la tendance des compagnies aériennes low-cost, vise à diversifier les sources de revenus, selon les informations relayées par le PDG de sa maison-mère Air France-KLM.
Actuellement, le coût d’une valise cabine est inclus dans le prix du billet sur les vols Transavia. Cependant, le paysage pourrait bientôt changer, avec la compagnie envisageant de suivre les traces de Ryanair et Wizz Air en facturant les bagages à main. Cette nouvelle politique, si elle est adoptée, signifierait un supplément pour les passagers transportant des bagages à main.
La filiale low-cost d’Air France reconnaît la préférence croissante des passagers pour les voyages avec un seul bagage à main, en particulier pour les déplacements de courte durée. La demande accrue d’espace en cabine pousse ainsi Transavia à explorer la possibilité de monétiser les bagages à main.
Une fois mise en place, la nouvelle politique de Transavia permettrait uniquement les petits bagages gratuits, alignant la compagnie sur les pratiques bien établies d’autres compagnies aériennes low-cost telles que Ryanair et Wizz Air.
À l’heure actuelle, Transavia n’a pas encore annoncé les tarifs ni les modalités précises de cette nouvelle politique. Cependant, bien que la décision de facturer les bagages à main soit conforme aux pratiques courantes du secteur, elle suscite déjà des critiques.
L’Association néerlandaise des voyagistes (ANVR) a exprimé son désaccord avec ce changement, considérant qu’il est défavorable aux voyageurs. Frank Oostdam, président de l’ANVR, a souligné l’importance de maintenir les règles existantes en matière de bagages à main plutôt que de les faire payer. Il pointe du doigt le flou que ces politiques créent parmi les passagers concernant les différentes tailles de bagages.
D’autre part, Rogier Lieshout, économiste spécialisé dans l’aviation, estime que ce type de politique offre aux compagnies aériennes une opportunité d’accroître leurs bénéfices. Selon lui, cela profite également aux passagers qui préfèrent ne pas payer pour des extras qu’ils n’utiliseront peut-être pas.
La possible facturation des bagages à main par Transavia risque de soulever des préoccupations parmi les voyageurs algériens, mettant en lumière les tensions croissantes entre les compagnies aériennes et leurs clients, tout en alimentant le débat sur les pratiques tarifaires dans le secteur de l’aviation.
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