Immigration pour les algériens– S’exprimant en marge d’un mini sommet européen, organisé hier 10 novembre, en visioconférence, le président français Emmanuel Macron s’est attardé longuement sur la question d’octroi des visas Schengen, et notamment pour les algériens.
La réunion en question a regroupé plusieurs hauts responsables européens. En effet, la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel. Mais aussi, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, ont participé à ce débat mené par Emmanuel Macron. Ce dernier a ouvertement appelé à une refonte totale de l’espace Schengen. Le président français a ainsi mis l’accent sur la nécessité de revoir le système d’octroi de visas, et notamment pour les algériens, ainsi que le droit d’asile, afin de sécuriser au mieux les frontières extérieures européennes.
Octroi de Visas Schengen, notamment pour les algériens, et droit d’asile : ce que voudrait changer Macron
Emmanuel Macron, a insisté sur l’obligation de renforcer les frontières extérieures de l’Union européenne. Dans ce sens, il espère réussir à améliorer le fonctionnement de l’espace Schengen. Il souhaite également appliquer des sanctions sur les pays ne respectant pas les obligations édictées par l’UE. Le président français voudrait aussi renouveler la gouvernance de l’espace de libre circulation européen. D’ailleurs, il juge que le même espace « ne fait pas aujourd’hui l’objet d’un suivi politique régulier ». En somme, le même haut responsable français désire revoir tout ce qui concerne la sécurité externe de l’Europe. À cet effet, des propositions seront faites, dans les prochains jours, concernant le droit d’asile en Europe, ainsi que l’octroi des visas Schengen. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron.
Estimant que la réforme de l’espace constituerait une sorte « de liberté en toute sécurité », le Chef de l’Etat français a clairement affiché son ambition et sa détermination à aller au bout de ses convictions. Pour ce faire, il souhaite proposer la création d’un conseil de sécurité intérieur européen. Cette institution devrait permettre de coordonner les actions des ministres de l’intérieur des 27 pays de l’Union européenne. Ce qui permettrait de faire face à la menace terroriste et au dévoiement du droit d’asile. Emmanuel Macron, dit regretter le fait que cette dernière faveur soit « souvent utilisée par des trafiquants ainsi que des réseaux provenant de pays n’étant pas en guerre».
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