Algérie actualité, voitures en Algérie – Les amateurs d’automobiles en Algérie ont récemment reçu une nouvelle réjouissante. Motrio, une enseigne spécialisée dans les pièces détachées multimarques automobiles et en réparation, s’implante officiellement en Algérie. Cette décision a été annoncée par Hichem Nacer-Bey, le directeur général de Renault Algérie, lors d’une récente déclaration. Il a souligné que Motrio était prête à répondre aux besoins automobiles en Algérie en fournissant une gamme complète de pièces de rechange locales, garantissant sécurité et performances.
Motrio, une marque appartenant au groupe Renault et lancée en France en 1998, vise à offrir des solutions de qualité aux automobilistes algériens, indépendamment de la marque de leur véhicule. Hichem Nacer Bay a insisté sur l’engagement de Motrio à fournir des pièces de rechange répondant aux normes élevées de sécurité et de performances. Quelle que soit la marque de la voiture, Motrio s’engage à fournir des pièces équivalentes aux pièces d’origine, assurant ainsi la sécurité et les performances du véhicule.
La stratégie de Motrio pour conquérir le marché algérien repose sur un réseau de 103 ateliers répartis dans 29 wilayas. L’objectif est de faciliter l’accès des propriétaires de voitures à des pièces de qualité, contribuant ainsi à l’entretien et à la réparation efficaces des véhicules.
Les pièces de rechange Motrio sont spécialement conçues pour les voitures de moins de 3 ans, en stricte conformité avec les normes élevées de Renault, a ajouté Nacer-Bey. Elles répondent aux caractéristiques de fonctionnement des voitures âgées de plus de trois ans, garantissant ainsi la sécurité et les performances fonctionnelles.
Motrio met en avant la confiance en la qualité de ses produits en offrant une garantie avec chaque pièce de rechange. Cette garantie vise à rassurer les propriétaires de voitures sur la fiabilité des pièces Motrio, consolidant ainsi la réputation de la marque en tant que fournisseur de pièces de qualité sur le marché automobile algérien.
Voitures neuves en Algérie : un nouveau détail perturbe les importations
Les récentes tensions en mer Rouge ont déjà des répercussions directes sur l’Algérie, et la situation se fait ressentir dans le secteur automobile. Mokdad Aggoune, directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie et chargé du suivi technique du dossier automobile, a partagé certaines de ces conséquences lors d’une intervention sur la Chaîne I de la Radio algérienne le 22 janvier.
Il a souligné qu’au moins un importateur de véhicules en Algérie n’a pas pu respecter son programme d’importation pour le mois de janvier en raison des perturbations dans la navigation maritime en mer Rouge, une voie cruciale représentant 12 % du commerce mondial.
Des cargaisons de véhicules ont commencé à arriver sur le marché algérien en décembre dernier, importées par des concessionnaires de marques telles que FIAT, Chery, Opel et JAC. Cependant, l’importation des véhicules de la marque chinoise Geely, prévue pour début janvier, a été reportée à février en raison des perturbations dans la mer Rouge.
Les tensions en mer Rouge, résultant des attaques des Houthis au Yémen en soutien à Gaza, ont entraîné la suspension des activités de nombreuses compagnies mondiales dans cette zone, provoquant des retards de livraison et des surcoûts dus au détour par le cap de Bonne Espérance, à la pointe Sud de l’Afrique.
Mokdad Aggoune prévoit une dynamique différente sur le marché automobile algérien à partir du deuxième semestre de cette année. Il met en avant les mesures prises par les autorités publiques pour faciliter les opérations d’importation et de production de véhicules.
Les services du ministère de l’Industrie ont délivré 44 agréments à des importateurs de véhicules de différentes marques, dont 24 ont obtenu l’autorisation du ministère du Commerce. Ces 24 opérateurs avaient pour mission d’importer 180 000 véhicules (touristiques et utilitaires) pour une facture totale de 1,9 milliard de dollars d’ici le 31 décembre 2023.
Cependant, M. Aggoune n’a pas fourni de chiffres précis sur les quantités de voitures réellement importées jusqu’à fin décembre en Algérie. Il indique que ses services sont en train d’établir un bilan qui sera prêt dans les prochaines semaines.
Face à une forte demande, une offre limitée et des prix élevés, l’objectif du ministère de l’Industrie est de contribuer à la baisse des prix des voitures. Il prévoit une amélioration significative de la situation à partir du deuxième semestre 2024, avec l’entrée de nouveaux importateurs et l’agrément de nouvelles marques telles que KIA, Toyota et Citroën. Les importateurs n’ayant pas encore pu honorer leurs engagements pourraient également jouer un rôle dans cette dynamique.
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