Voyages et immigration – De nouvelles mesures seront appliquées, à partir de samedi 21 août pour les personnes effectuant des voyages dans le sens France–Algérie, et ce suite au classement de l’Algérie comme pays à haut risque par les autorités françaises.
L’Algérie a partiellement rouvert ses frontières depuis le 1er juin dernier, permettant ainsi aux membres de la diaspora algérienne de rentrer au pays après plus d’une année de suspension des voyages. Le nombre limité de vols a toutefois fait que la majorité des citoyens expatriés n’arrivent toujours pas à réserver leur place pour rentrer. Le classement de l’Algérie sur la liste des pays à haut risque par la France, où réside la plus grande communauté algérienne de l’étranger pourrait compliquer davantage les choses pour des centaines de citoyens.
En effet, les autorités françaises appliqueront à partir de samedi 21 août les nouvelles mesures relatives à la classification de l’Algérie sur la liste des pays à haut risque. Dans ce sens, seules des catégories restreintes de personnes pourront voyager dans le sens France–Algérie.
Voyages France-Algérie : qui peut voyager avec les nouvelles mesures ?
Les nouvelles mesures s’appliqueront non seulement aux personnes désirant entrer en France, mais également à celles qui entreprendront des voyages vers l’Algérie au départ de l’Hexagone. À partir de samedi 21 août, celles-ci devront en effet se soumettre au régime des motifs impérieux applicable aux voyages à destination des pays classés sur la liste rouge de la France, dont fait désormais partie l’Algérie, ainsi que ses voisins marocain et tunisien.
Dans les détails, les catégories de personnes incluses dans cette liste sont notamment les ressortissants étrangers désirant rentrer dans leur pays de destination. L’ensemble des voyageurs de nationalité algérienne pourront ainsi voyager au départ de la France en présentant ce motif. Toutefois, leur retour sur le territoire français sera conditionné à la présentation de l’un des motifs impérieux que DNAlgerie a déjà mentionné dans l’un de ses précédents articles. Outre la catégorie sus-mentionnée, les personnes dont l’un des proches en ligne directe est décédé, ou dont le pronostic vital est engagé peuvent également prendre un vol entre la France et l’Algérie. Les personnes ayant obtenu un droit de garde pour l’un de leurs enfants résidant en Algérie peuvent également voyager sur présentation des pièces justificatives requises, et ce même si elles ne sont pas de nationalité algérienne. De même, les personnes devant répondre à une convocation d’une autorité judiciaire ou administratives sont également concernées, à condition de présenter une copie de ladite convocation.
En outre, la liste des motifs impérieux pour voyager au départ de la France contient également les personnes se déplaçant dans le cadre d’une mission indispensable à la poursuite d’une activité économique. Les employés des entreprises françaises basées en Algérie font notamment partie de cette catégorie. Les professionnels de santé ou de recherche, les employés des missions diplomatiques françaises en Algérie, les sportifs professionnels de haut niveau ou encore les personnes participant à des programmes d’échange universitaire sont également concernées.
Dans tous les cas, les catégories de personnes précédemment mentionnées doivent également se soumettre aux conditions d’entrée en Algérie, dont la présentation d’un test PCR négatif de moins de 36 heures avant l’embarquement et un autre test antigénique à l’arrivée. Les voyageurs de nationalité étrangère doivent en outre être titulaires d’une autorisation sur le territoire algérien, délivrée par l’une des représentations diplomatiques algériennes en France.
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