Algérie actualité– En France, plusieurs universités ont privé des étudiants algériens d’inscription. Ce phénomène concerne non seulement des algériens, mais également des étudiants étrangers partis suivre des études dans l’Hexagone.
Ainsi, plusieurs universités en France ont refusé d’inscrire des étudiants étrangers, dont des algériens. Le motif avancé est que les concernés ont dépassé les délais fixés pour les inscriptions, et ce en raison de la fermeture des frontières due à la pandémie de Covid-19. « On m’a délivré mon visa d’études 3 jours après la date d’arrivée tardive (05/10/2020) que m’a donnée mon université (Paris-Descartes). Je suis parti en France (…) et me suis présenté au service de scolarité (…), mais la responsable de scolarité refuse catégoriquement de m’accorder une inscription tardive, et le responsable de formation dit qu’il ne peut rien faire », témoigne notamment un étudiant sur les réseaux sociaux.
Pour sa part, le média France 3 fait le même constat à l’université de Lorraine (Nord-Est de la France). Neufs étudiants étrangers, dont des algériens ont fait face au même problème au niveau de cette université. « J’ai eu mon visa le 14 septembre, une semaine après la date limite d’inscription. J’ai réservé un billet d’avion pour la date la plus proche. Je suis arrivé en France le 21 septembre 2020 », témoigne un autre algérien cité par ledit média.
L’université de Lorraine réagit au cas des étudiants algériens
La même université de Lorraine a réagi au cas de ces étudiants algériens. L’établissement a ainsi expliqué que le retard accusé par ces étudiants (4 semaines, ndlr) ne leur permettait simplement pas de rattraper les cours qu’ils ont manqués. « Ce n’est pas raisonnable d’accueillir des étudiants avec un retard si important », a ainsi déclaré la vice-présidente de cette université, dans une déclaration au média sus-cité. Ainsi, les étudiants concernés ne pourront donc pas s’inscrire. Ceci pose un autre problème, puisque sans inscription à l’université, les concernés ne pourront pas obtenir de titre de séjour. Aucune solution ne semble, pour l’heure, se profiler pour ces personnes.
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