Immigration – Algérie visas et voyages – Dans une situation pour le moins insolite, un jeune Algérien a lancé un appel des plus improbables aux Algériens résidant en France. Le message a rapidement suscité l’amusement des internautes.
« Les Algériens de France, si jamais vous cassez un magasin de MP4 (faisant allusion aux récentes émeutes survenues en France), n’oubliez pas de me ramener un support de carte mémoire et un chargeur pour mon MP4 qui date de 20 ans », a déclaré le jeune homme avec une pointe d’ironie.
Cette demande pour un support de carte mémoire et un chargeur de MP4 pour un appareil datant de deux décennies a provoqué des réactions amusées sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont plaisanté en commentant : « Il a vraiment gardé son MP4 pendant tout ce temps ! » ou encore « Je doute qu’on puisse encore trouver ces articles en France ou ailleurs ». L’ironie de la situation n’a pas manqué d’amuser les internautes qui ont souligné le côté démodé de la demande.
@dnalgerie
« Algériens de France : vous êtes des ingrats » : mort de Nahel, une jeune fille pète les plombs
Dans un tout autre registre, une vive réaction a secoué les réseaux sociaux récemment, suite à une attaque visant les Algériens de France. Une jeune fille franco-algérienne a poussé un énorme coup de gueule dans une publication en ligne, exprimant son émotion face à un commentaire qui l’a profondément heurtée.
Le commentaire en question accusait les Algériens de France d’être des ingrats envers le pays qui les accueille. La jeune fille, indignée par cette généralisation, a tenu à exprimer ses pensées sans retenue. » Vous êtes sans arrêt entrain de crier à la liberté d’expression, j’ai donc le droit de dire ce que je pense. J’ai bien compris le sous entendu de ce commentaire : t’as de la chance et tu devrais te taire, sauf qu’on ne va pas être comme nos parents, qui étaient silencieux et qui se sont tus, et qui avaient l’impression de devoir quelque chose à la France. Pour cela, ils avaient tendance à accepter le mépris et linjustice « , affirme-t-elle.
» Notre génération n’est pas comme ça. On a le droit d’être en France. On est légitimes. On a le droit d’avoir un avis, on vote comme tout le monde, et donc j’ai le droit de dire que ce qui se passe en France me révolte et que ce n’est pas normal « , a-t-elle ajouté, non sans émotion.
Elle a également pointé du doigt l’utilisation du terme « ingrats » qui, selon elle, vise à lui faire sentir une dette envers la France en raison de l’histoire de ses parents. Cependant, elle rejette fermement cette idée, rappelant qu’elle est née en France et qu’elle peut aimer son pays sans se sentir redevable et soumise à un devoir de gratitude.
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