Immigration – Algérie visas et voyages – Une compagnie aérienne a été accusée d’avoir menti à ses passagers algériens, en plein mois de Ramadan, en leur faisant croire qu’ils ne pouvaient pas atterrir en Algérie en raison d’un prétendu problème d’autorisation. Le vol, qui devait partir de Paris Orly à destination d’Alger, a été détourné vers Montpellier, retardant ainsi l’arrivée des passagers en Algérie.
» On avait un vol Paris Orly Alger (Transavia), une fois arrivés en Espagne, le commandant de bord affirme via les hauts parleurs de l’avion qu’on ne peut pas poursuivre notre itinéraire pour rejoindre (pour une soi disant absence d’autorisation d’atterrissage en Algérie). L’avion a donc fait demi tour. Il nous a ensuite dit qu’on allait retourner à Orly, mais au final on atterri à Montpellier. On ne nous a pas autorisés à sortir de l’avion « , s’indigne une passagère d’un avion de la compagnie française Transavia. » Au lieu d’arriver en Algérie à 8h, on a fini par y arriver à 12h « , a-t-elle ajouté.
D’après des sources sures, il s’avère que l’appareil en question avait un problème technique et qu’il n’y avait guère de problèmes d’autorisations d’atterrissage en Algérie. Pour ne pas faire paniquer les passagers, le pilote aurait donc fait le choix de leur dire que c’était un problème d’autorisations. Chose que les clients de la compagnie française n’ont guère apprécié.
Le vol France Algérie dérouté : ce qu’il faut savoir sur le plan de vol
Le plan de vol est un document (sur papier ou informatique) décrivant le vol prévu d’un aéronef et communiqué aux services de la circulation aérienne. Il contient des renseignements sur l’identité et les caractéristiques de l’aéronef, les aérodromes de départ et de destination, la route prévue, le nombre de personnes à bord, etc.
Le dépôt de plan de vol (FPL) est obligatoire auprès des organismes des services de la circulation aérienne pour tous les vols IFR et VFR devant se dérouler en tout ou en partie à l’intérieur de l’espace aérien sous la responsabilité de l’Algérie. 2. Sauf pour le plan de vol répétitif, le plan de vol (FPL) sera déposé au moins trente (30) minutes avant l’heure estimée de départ, compte tenu des exigences de réception des informations en temps voulu par les organismes ATS. Ils doivent être déposés au Bureau de piste des services de la circulation aérienne (ARO) de l’aérodrome de départ. Donc, l’autorisation de survol de l’espace aérien algérien s’obtient bien avant le décollage de l’avion, depuis l’aéroport de départ, et non pas au cours du vol, comme prétendu par le pilote de la filiale de Air France.
@soniablgsm Paris Alger c’était la même qu’un Paris New York mais hmdl l’Algérie nous a laissé rentrer #transavia#algerie
Par ailleurs, un récent vol Air France reliant Paris à Nice (Alpes-Maritimes) a été perturbé par la tempête Larisa, causant des vomissements, des malaises, des cris et une panique générale parmi les 178 passagers. Le pilote a effectué deux tentatives infructueuses avant de rediriger l’avion vers l’aéroport de Montpellier (Hérault), en raison des vents violents de la tempête.
Selon l’un des passagers, Naomie, le vol a été traumatisant, durant environ 40 minutes, avec des vomissements, des évanouissements et des cris de panique, provoqués par le pilote qui a tenté de forcer l’atterrissage. Elle a même envoyé des messages d’adieu à ses proches. Une autre passagère, une ancienne hôtesse de l’air âgée de 54 ans, a également décrit un moment de « panique totale », bien qu’elle n’ait pas eu peur.
Le vol de Air France a frôlé le pire : explication lunaire de la compagnie française
Il est à signaler que, Air France a qualifié la situation de « procédure normale », mais les passagers ont exprimé leur mécontentement à l’égard de la compagnie aérienne en raison de la manière dont ils ont été pris en charge après l’incident. Les passagers ont dû attendre dans l’avion que les pompiers interviennent pour aider les victimes de malaise, et seul un bus de 55 places a été mis à leur disposition pour rejoindre Nice, alors que le vol en comptait près de 200. Certains ont dû payer jusqu’à 700 euros pour prendre un taxi. Toutefois, Air France a assuré qu’ils seraient remboursés pour ces frais.
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