Immigration – Algérie visas et voyages – Dans la nuit du mardi au mercredi 30 août, un incident grave a été évité de justesse lorsqu’un vol de la compagnie aérienne nationale, en route pour Moscou, a été dévié en raison d’une attaque massive de drones ukrainiens. Cette situation cocasse à laquelle a été confrontée Air Algérie a suscité l’indignation d’un officier qui a interpellé l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour dénoncer le danger que ces actions posent à l’aviation civile.
Mokhtar Saïd Mediouni, un ancien colonel de l’armée de l’air algérienne et expert en questions sécuritaires et de défense, a confié au média Sputnik que les drones ukrainiens représentent un risque majeur pour les vols civils. Il a rappelé l’épisode tragique de l’avion malaisien abattu au-dessus de l’Ukraine, où des passagers innocents ont perdu la vie en se retrouvant malgré eux dans une zone de conflit.
Dans ce contexte, l’officier a considéré comme justifiée la décision du contrôle aérien russe de dévier un avion d’Air Algérie en route vers Moscou vers Saint-Pétersbourg, par mesure de précaution. Cependant, il a exprimé son étonnement face au silence de l’OACI concernant cet incident. Selon lui, l’OACI devrait dénoncer de telles actions qui mettent en danger la vie des passagers et les compagnies aériennes.
« Moi, ce qui m’étonne, si cet incident a vraiment eu lieu, pourquoi jusqu’à présent on voit un silence de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)? Elle doit dénoncer ce genre de comportement d’un belligérant qui met en danger la vie des passagers et des compagnies aériennes, dont Air Algérie « , s’indigne l’officier.
Il a également souligné que de nombreux belligérants ne respectent pas les règles et les normes en matière de guerre, utilisant les avions de transport faire passer leurs drones. » C’est pourquoi les autorités russes ont dévié l’avion d’Air Algérie vers Saint-Pétersbourg pour garantir sa sécurité en évitant une zone opérationnelle active « , a-t-il expliqué.
L’ancien colonel a déploré l’absence de règles dans cette guerre et a pointé du doigt la responsabilité des Occidentaux dans ce qui se passe en Ukraine. Il a suggéré que l’objectif des Occidentaux était d’affaiblir la Russie et de prolonger le conflit de manière intensive et prolongée. Il a exprimé des préoccupations quant à la possibilité que l’Ukraine puisse recourir à des actes désespérés, tels que des attaques contre les centrales nucléaires, dans une position de faiblesse.
Cet incident met en évidence les défis croissants auxquels l’aviation civile est confrontée en raison des conflits internationaux et des menaces de drones. La sécurité des passagers et des équipages demeure une priorité absolue, et les autorités internationales doivent travailler en concertation pour garantir la sûreté des voyages aériens.
Un autre avion d’Air Algérie victime d’un incident
Un autre avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie a connu récemment un incident en plein vol, mettant en lumière les protocoles de sécurité en cas de dépressurisation en cabine et suscitant des moments d’inquiétude parmi les passagers.
Le vol AH2024, qui devait relier Alger à Rome le 28 août, a connu une situation inattendue peu après son décollage à 10h56. Après seulement quelques minutes dans les airs, l’avion a dû faire demi-tour en raison d’un problème technique lié à la dépressurisation en cabine. Cela a entraîné le déploiement automatique des masques à oxygène depuis les compartiments supérieurs, une mesure de sécurité bien connue pour assurer la sécurité des passagers et éviter tout risque d’hypoxie.
Des vidéos prises par des passagers à bord du vol ont montré les masques à oxygène se déployant au-dessus de leurs têtes. Cette réaction instantanée vise à garantir que les passagers aient un accès immédiat à l’oxygène en cas de chute de pression dans la cabine. Les équipages de vol sont tenus d’expliquer ces procédures de sécurité avant le décollage, et les passagers sont généralement familiarisés avec ces instructions de base.
Bien que la période d’autonomie des masques à oxygène puisse sembler limitée, entre 12 et 15 minutes, elle est en réalité suffisante pour permettre à l’avion de réduire son altitude de croisière de 10 000 mètres à une altitude plus basse et respirable, généralement aux alentours de 4 000 mètres.
L’incident a nécessité une réaction rapide de l’équipage de bord. Le pilote a pris la décision de faire demi-tour et de retourner à l’aéroport de départ. Après l’atterrissage, des vérifications techniques approfondies ont été effectuées pour garantir la sécurité des passagers et de l’équipage à bord.
Après cet événement, le Boeing 737 d‘Air Algérie a finalement pu repartir pour Rome à 13h29, après avoir résolu le problème de dépressurisation. Le vol s’est terminé sans encombre à 16h40 à l’aéroport de Rome, mettant ainsi fin à une expérience inattendue pour les passagers et soulignant l’importance cruciale des procédures de sécurité dans le domaine de l’aviation.
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