Immigration – Algérie Visas et Voyage – Peu de vols par semaine, des avions pleins en quelques minutes, des prix exorbitants, depuis deux ans, la pandémie de la Covid-19 a fortement impacté le trafic entre l’Algérie et la France. Avec une première grande ouverture cet été, la compagnie aérienne nationale Air Algérie compte mettre en place une stratégie adéquate pour remonter la pente.
Après une si longue attente, le ciel algérien s’est enfin ouvert à nouveau, doucement, mais sûrement. D’ailleurs, cet été, pour la première fois depuis 2019, un énorme flux de passagers entre la France et l’Algérie a pu traverser la mer Méditerranée. Air Algérie a été la première à bénéficier de cette réouverture, avec 90 % des droits de trafic côté algérien (soit 45 % du total), contre 10 % pour Tassili Airlines. Une bonne dynamique est donc déjà en place du coté du transporteur algérien.
Air Algérie annonce une stratégie agressive
Le pavillon national a pu opérer jusqu’à 60 % de son programme habituel, soit 171 vols par semaine et maintenant, ce dernier estime qu’il est enfin prêt à poursuivre cette montée en puissance pour atteindre 230 ou 240 vols hebdomadaires cet hiver. Dans le même contexte, d’après le représentant général d’Air Algérie France-Nord, Zohir Houaoui, la compagnie aérienne nationale algérienne vise une reprise d’activité similaire à 2019. Une ambition qui devra être concrétisée grâce à plusieurs démarches et mesures entreprises par Air Algérie, notamment l’ouverture de trois nouvelles destinations en France et une politique tarifaire « assez agressive », selon Zohir Houaoui.
Côté français, le réseau est plutôt réparti entre les différentes compagnies en fonction des droits de trafic de chaque compagnie. Air France et Transavia détiennent chacune environ un tiers des droits français, ASL Airlines France 22 %, tandis que le reste est partagé par Vueling et Volotea. Selon le Guide officiel de l’aviation (OAG), la répartition des offres cet été s’est légèrement décalée de ce cadre au profit d’Air Algérie et d’Air France, probablement grâce à l’introduction de la gamme de gros-porteurs.
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