Voyages et immigration – Les conditions de voyage entre la France et l’Algérie pourraient connaître un durcissement dans les prochaines semaines. C’est en tout cas ce à quoi le sénateur du FLN, Abdelouahab Benzaïm a appelé ce dimanche.
Le gouvernement algérien a décidé d’augmenter le nombre de vols à destination du territoire national depuis hier samedi. Cette décision, intervenue après plusieurs appels dans ce sens, concerne l’ensemble des pays avec lesquels l’Algérie a ouvert ses frontières aériennes. Ainsi, il y a désormais un total de 64 vols par semaine toutes destinations confondues. Ce chiffre concerne à la fois les vols d’Air Algérie et ceux des compagnies étrangères. Au départ de la France, où réside la plus importante communauté d’algériens expatriés, le nombre de vols hebdomadaires et de 48, dont 24 pour Air Algérie et autant pour les trois compagnies aériennes de ce pays, à savoir Air France, ASL Airlines et Transavia.
Toutefois, les conditions de voyage entre l’Algérie et la France ont été durcies depuis le 21 août dernier. Depuis cette date, l’Algérie figure en effet sur la liste rouge de l’Hexagone. Les voyageurs au départ des aéroports algériens doivent ainsi respecter de nouvelles mesures, dont la présentation d’un test PCR de moins de 48 heures (contre 72 heures précédemment) et une période de confinement obligatoire de 10 jours (contre un auto-confinement de 7 jours précédemment).
France-Algérie : vers le durcissement des conditions de voyage ?
Dans ce contexte, le sénateur du FLN Abdelouahab Benzaïm a appelé ce dimanche au durcissement des conditions de voyage entre la France et l’Algérie. « Jusqu’à présent, les titulaires de visas Schengen de tourisme n’ont pas le droit de se rendre en France. C’est la décision des autorités françaises », a-t-il dénoncé dans une publication sur sa page Facebook officielle. « Les autorités françaises refusent de reconnaître plusieurs vaccins utilisés en Algérie, contrairement aux autorités algériennes qui acceptent l’entrée à tout citoyen français ou européen en présentant simplement un test PCR négatif, qu’il soit vacciné ou non », rappelle la même source.
Le sénateur du FLN a ainsi appelé les autorités algériennes à réagir selon le principe de réciprocité, en procédant à l’élaboration d’une liste de vaccins qui exclurait ceux reconnus en France. « Vous n’acceptez pas nos vaccins, nous n’acceptons pas les vôtres ; vous n’acceptez pas les visas touristiques, nous ne les acceptons pas non plus », a-t-il suggéré.
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