Immigration – Algérie visas et voyages – De plus en plus de résidents français, y compris les Algériens de France, choisissent désormais de s’abstenir des soirées festives.
Selon un sondage réalisé par l’IFOP (Institut français d’opinion publique), près de la moitié des résidents français ont été contraints de réduire la fréquence de leurs moments de célébration en raison de l’augmentation générale des prix constatée dans les différents commerces. Ainsi, la période de festivité semble touchée… ou du moins ralentie. En effet, les temps sont devenus plus difficiles pour les rassemblements conviviaux, les grands événements en famille ou entre amis, car après la pandémie de Covid-19, c’est maintenant l’inflation qui jette une ombre sur l’ambiance festive des résidents français.
Ainsi, d’après une enquête réalisée par l’Ifop pour la marque de sauces Bénédicta, 46% des résidents français ont réduit la cadence de leurs festivités et se voient contraints d’organiser ou de participer à moins de soirées festives qu’auparavant. Lorsqu’il s’agit de faire des choix et de privilégier certains groupes sociaux, les résidents français optent principalement pour leur famille, à hauteur de deux tiers d’entre eux, mais seulement 6% choisissent leur belle-famille. Il est à noter que les plus jeunes donnent un peu plus de priorité à leurs amis, tandis que les personnes plus âgées mettent davantage l’accent sur l’aspect familial.
Malgré la diminution des occasions de faire la fête, les résidents français conservent tout de même leur sens de l’hospitalité, avec 52% d’entre eux préférant recevoir chez eux, tandis que seulement 32% préfèrent être invités par leurs proches. En ce qui concerne la composition des repas, sept résidents français sur dix optent pour le traditionnel triptyque entrée-plat-dessert, tandis que 20% des rassemblements festifs sont centrés sur un apéritif. Bien sûr, tout cela a un prix : seulement 31% des résidents français prennent en charge la totalité du repas. Cela signifie que 54% des sondés demandent une contribution, telle que ramener une bouteille, un dessert ou du fromage… Enfin, 15% d’entre eux demandent à leurs convives de partager les frais à parts égales.
Amir, un des Algériens de France, qui est un fidèle lecteur de DNAlgérie, a partagé ses pensées avec la rédaction en ces termes : « Auparavant, je participais fréquemment à des soirées, mais ce n’est plus le cas maintenant en raison de la hausse des prix. Disons que je suis devenu un peu plus responsable. » Il affirme que de nombreux amis à lui se trouvent dans la même situation.
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