France : les VTC algériens reçoivent une nouvelle totalement inespérée qui va révolutionner leurs revenus

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Algérie actualitéLes conducteurs VTC, y compris les Algériens, ont récemment été surpris par une nouvelle inespérée qui promet de révolutionner leurs revenus en France.

Un accord historique a été signé ce mardi entre les plateformes de VTC, la FFTPR (Fédération française du transport de personnes sur réservation) et les représentants des chauffeurs. Cette entente comprend une mesure révolutionnaire : tous les chauffeurs gagneront au moins 30 euros de l’heure, soit 300 euros pour une journée de travail de 10 heures, une norme pour la plupart d’entre eux.

C’est une avancée significative, surtout lorsque l’on considère que jusqu’à présent, seul LeCab garantissait un tarif horaire minimum de 35 euros à ses chauffeurs. Désormais, cette garantie s’appliquera à toutes les plateformes, y compris Allocab, Bolt, FreeNow, Heetch, Marcel, Uber et Caocao, fixant le seuil à 30 euros.

Yves Weisselberger, président de la FFTPR et PDG de LeCab, affirme avec conviction que les chauffeurs ont obtenu bien plus que ce qu’ils auraient pu imaginer en début d’année, évoquant une victoire pour l’ensemble de la profession.

Cette rémunération horaire garantie par les plateformes s’accompagnera d’une évaluation mensuelle du nombre d’heures travaillées par les chauffeurs. Si le revenu horaire est inférieur à 30 euros, la plateforme compensera la différence, instaurant ainsi un cercle vertueux où les chauffeurs bénéficieront d’une stabilité financière, les plateformes attireront plus de candidats, et les clients profiteront d’une réduction du temps d’attente.

Selon Yves Weisselberger, cette approche sociale contribuera à réduire les temps d’attente des passagers et à équilibrer les bénéfices pour toutes les parties prenantes.

En plus de cette rémunération horaire, un tarif kilométrique minimum a été instauré, fixant le prix minimum à un euro par kilomètre. Cette double garantie, selon le président de la FFTPR, offre aux chauffeurs une sécurité financière accrue.

Outre les avantages financiers, ce nouveau modèle économique offre également la possibilité d’investir dans des véhicules moins polluants, répondant ainsi aux préoccupations environnementales croissantes. Les clients participeront indirectement à ce nouveau modèle avec un tarif minimum par course d’un peu plus de 10 euros, dont neuf iront directement au chauffeur.

Karim Daoud, président de l’Association des VTC de France (AVF), qualifie cet accord de « révolution dans le monde du VTC ». Ce modèle, en tant qu’alternative au modèle salarial proposé par certains élus, offre une solution intermédiaire, permettant aux chauffeurs de rester indépendants tout en respectant des règles claires.

Ainsi, après la phase initiale d’indépendance sans règles des VTC, émerge désormais un monde concret où les chauffeurs, dont les Algériens, peuvent maintenir leur indépendance tout en opérant dans un cadre réglementé, marquant une étape significative dans l’évolution de l’industrie du VTC en France.

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