Actualités – Une Algérienne résidant en France a récemment accusé ouvertement l’enseigne Lidl de pratiques d’étiquetage trompeur, affirmant que des produits provenant d’Israel étaient étiquetés comme originaires du Maroc. Cette allégation a été soulevée dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas.
Le scandale a éclaté via un post sur Twitter daté du 6 novembre 2023, où l’internaute, identifiée comme Lydia, dénonce un « scandale au Lidl ». Elle affirme avoir découvert qu’un produit censé provenir du Maroc selon l’étiquette était en réalité d’origine israélienne. Les photos incriminantes ont été prises par la cousine de Sarah, Narimene, qui, en tant qu’étudiante en droit, a cherché à comprendre les raisons d’une telle désinformation envers les clients. Ces allégations ont également été étendues à des grenades dans un autre post.
En réponse à ces accusations, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que l’indication d’origine est obligatoire pour tous les fruits et légumes, soulignant la nécessité d’un étiquetage clair et précis. « Les pratiques dont vous faites mention ont fait l’objet d’un faible nombre de signalements à nos services, étalés sur plusieurs mois. Ceux-ci, comme tout signalement de consommateur, sont pris en compte par les enquêteurs de la DGCCRF dans le ciblage de leurs contrôles », signale l’organisme.
Lidl : des produits d’Israel avec des étiquettes du Maroc ? L’enseigne se défend
Contacté à ce sujet par le média français Actu, le groupe Lidl a qualifié l’incident d' »erreur d’affichage », expliquant que le supermarché propose régulièrement des avocats et des grenades provenant de diverses origines, dont l’Espagne, le Pérou, la Colombie, le Kenya, et Israël.
Malgré la réponse de Lidl, une visite sur les lieux a révélé une confusion persistante dans l’étiquetage. Les avocats prétendument du Maroc portaient une étiquette indiquant une provenance du Chili, tandis que sous l’étiquette « Israël », une variété d’avocats d’origine mexicaine était découverte.
Interrogée sur l’incident, une employée du supermarché a affirmé que le carton en question contenait à la fois des avocats du Maroc et d’Israël ce jour-là, contredisant ainsi la version de Lidl selon laquelle il s’agissait d’une simple « erreur d’affichage ». La confusion persiste quant à la provenance réelle des produits.
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