Immigration – Algérie visas et voyages – Une récente intervention d’un avocat sur le plateau de la chaîne de télévision arabophone Echourouk a suscité la controverse en mettant en garde les Algériens se mariant en France contre le fait de ramener des femmes d’Algérie avec eux.
Maitre Bitam, l’avocat en question, a lancé un avertissement aux Algériens qui se marient et emmènent leurs épouses en France. Il a exprimé ses inquiétudes concernant les changements de comportement que certaines femmes pourraient adopter après avoir obtenu leurs papiers français. L’avocat a toutefois fait une exception pour celles qui craignent Dieu et les filles de bonne famille.
« Je mets en garde les Algériens qui se marient et emmènent avec eux leurs femmes à l’étranger. Attention, attention ! Excepté celles qui craignent Dieu et les filles de bonne famille, les autres, une année après leur déménagement et une fois qu’elles ont obtenu leurs papiers français, elles changent de comportement », a déclaré Maitre Bitam.
Pour étayer ses propos, l’avocat a cité l’exemple d’une de l’une de ses connaissances résidant à l’étranger et ayant épousé une femme d’Algérie. Suite à une plainte de sa femme, il s’est retrouvé interdit de s’approcher de sa propre maison par l’État français, sous prétexte qu’il l’aurait menacée.
La déclaration de Maitre Bitam a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, suscitant des réactions divergentes parmi les internautes. Certains soutenaient ses propos, affirmant avoir vécu des situations similaires, tandis que d’autres considéraient que ces généralisations étaient injustes et stigmatisantes envers les femmes d’Algérie.
@dnalgerie
Mariages en Algérie : une ressortissante suédoise pousse un coup de gueule
De son coté, une Suédoise installée en Algérie partage son point de vue sur les mariages en Algérie et les comparaisons avec les traditions de son pays d’origine. Dans un témoignage accordé au média Dzair Tube, Madina, mariée à un Algérien depuis plus de 20 ans, évoque les différences culturelles et les aspects financiers qui entourent les mariages en Algérie.
D’emblée, Madina mentionne que les mariages en Algérie peuvent être coûteux en raison des dépenses liées aux tenues, à la nourriture et à la location des salles de réception. Elle souligne que les femmes sont souvent appelées à contribuer financièrement pour alléger la facture pour les hommes. Cette réalité met en évidence la pression sociale et les attentes liées aux célébrations du mariage dans le pays.
Toutefois, la Suédoise insiste sur l’importance de se concentrer sur l’après-mariage et les relations avec la famille, plutôt que de se focaliser sur les aspects matériels. Selon elle, l’essentiel réside dans la qualité des liens familiaux et la vie conjugale après la cérémonie.
Pour illustrer ses propos, Madina partage son expérience personnelle, expliquant que son propre mariage a coûté l’équivalent de 5 millions de centimes, mais qu’ils ont choisi de le célébrer en Europe plutôt qu’en Algérie. Elle évoque également les différences de pratiques en Suède, où les fêtes de mariage sont plus modestes, avec de petites réceptions et un nombre limité d’invités. L’objectif est davantage de respecter les principes religieux du mariage que d’attirer l’attention des gens.
Le témoignage de Madina offre un éclairage intéressant sur la perspective d’une étrangère vivant en Algérie sur les mariages. Ses remarques soulèvent des questions importantes concernant les normes sociales et les dépenses excessives associées aux célébrations matrimoniales en Algérie. Son expérience personnelle met en avant les différences culturelles et les valeurs entourant les unions conjugales dans différents pays.
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